Travail Législatif

Vote en 1ere lecture du projet de "Loi Climat"

Le projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets a été voté cet après-midi, en première lecture. J’ai voté POUR, car j’ai estimé que malgré ses insuffisances, il aurait été dommage de ne pas être au rendez-vous de ce texte qui contient tout de même des mesures bénéfiques. Le projet de « Loi Climat », initialement issu des conclusions de la Convention citoyenne pour le Climat, a été l’objet d’âpres débats qui démontrent bien le souci immense des Français et de leurs représentants élus pour les problématiques environnementales et pour la lutte contre le dérèglement climatique. Une image, simplement, pour s’en rendre compte : plus de 10 000 amendements ont été déposés sur les 214 articles de ce texte.

Je me dois, à ce stade, de souligner quelques vérités concernant ce texte : tout d’abord, même s’il paraît porteur de grands changements, le projet de loi comporte principalement des objectifs non-contraignants et des dispositions d’appel, souvent symboliques, qui sont certes utiles pour faire avancer le débat et les mentalités mais ne correspond pas à un bouleversement catégorique. Il est donc important de rester mesurés sur l’appréciation et la portée de ce texte.

L’écologie ne saurait se résumer en une seule thématique, c’est pourquoi de très nombreuses problématiques sont évoquées dans ce texte – malheureusement, il en manque certaines, pourtant capitales, comme la gestion et la protection des forêts et des océans.

Mais si, en définitive, ce texte peut paraître insuffisant et peu cohérent, il a le mérite d’exister. Il a le mérite de poser les jalons de la « transition écologique » nécessaire pour offrir un avenir à nos enfants. Un avenir où l’air sera respirable, où il restera des forêts et des étendues d’eau pour nous protéger de la chaleur, où les animaux sauvages existeront ailleurs que dans les livres d’images, où il restera de la vie dans les océans, où les gens ne vivront pas dans la peur permanente de catastrophes climatiques de plus en plus terribles, où nous ne serons pas étouffés par nos propres déchets plastiques, où l’air, l’eau et la nourriture n’empoisonneront pas nos enfants.

Pour cette raison, je ne pouvais pas, en toute conscience et responsabilité, laisser passer une occasion de faire avancer les choses, et c’est pourquoi j’ai voté en faveur de ce projet de loi.  

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