Sollicitée par de nombreux parents et lycéens très inquiets par les affectations (ou les absences d'affectation) proposées par la plateforme Parcoursup, j'ai eu à coeur d'aider le plus possible d'entre eux et de signaler les problèmes rencontrés auprès de l'académie de Lille et auprès du cabinet du ministre.
Cette question au gouvernement, posée le 6 juillet au sein de l'hémicycle, a été posée par mon collègue UDI des Hauts-de-France Grégory Labille, enseignant de métier lui aussi, avec lequel nous nous retrouvons fréquemment au sein des mêmes combats en faveur de l'éducation et des enfants.
Fruit d'une réflexion partagée, cette QAG porte sur les dysfonctionnements de la plateforme Parcoursup et les inquiétudes qu'ils occasionnent auprès des jeunes et de leurs familles. Au 6 juillet, plus de 75 000 lycéens n'avaient pas eu d'affectation.
Pour ma part, j'ai soumis la problématique des étudiants qui, suite à un échec sur Parcoursup, choisissent une voie préparatoire afin de se présenter à nouveau, avec davantage de bagage et de meilleurs résultats - et qui se retrouvent encore moins bien classés que l'année précédente. Cette question n'est pas théorique ; elle se vit au quotidien pour des milliers de familles qui ne trouvent totalement désemparées.