J'ai beaucoup travaillé, depuis le début de mon mandat, sur la question de l'abandon et de la maltraitance des animaux domestiques, déposant en mai 2018 une proposition de loi, jamais débattue depuis, visant à :
- créer un principe de circonstance aggravante en cas de maltraitance ou d'abandon ;
- renforçant l'identification des animaux ;
- encourager l'adoption grâce à un disposition de déduction fiscale.
Quelle ne fut pas ma surprise, en travaillant sur la proposition de loi luttant contre la maltraitance animale, déposée par les députés LREM Dimitri Houbron, Loïc Dombreval et Laëtitia Romeiro Dias, et que j'avais accueillie avec beaucoup de satisfaction, heureuse que la protection animale soit débattue à l'Assemblée nationale, de reconnaître dans les articles ter et quater les dispositifs de mon article 1, repris au mot près, à la virgule près.
J'ai tenu à faire savoir, au sein de l'hémicycle, ce que cette reprise à mon insu avait suscité en moi : un mélange entre l'agacement, la déception et la satisfaction.
J'ai soutenu bien sûr ces dispositifs dont je suis l'auteur, ainsi que l'ensemble du texte qui va dans le bon sens et intervient enfin pour renforcer la protection animale.