Vous le savez, j'alerte souvent sur le manque de places en IME pour les enfants atteints de handicap mentaux, cognitifs, neurologiques ou de troubles du spectre autistique, et les longues listes d'attente, sur plusieurs années, qui sont le lot des familles. Ces mêmes familles, à mesure que l'enfant grandit, connaissent une inquiétude de plus en plus importante ; car la question des places en structure adulte est encore plus problématique.
À l'heure actuelle, un adulte connaît une inscription sur liste d'attente de 10 à 15 ans avant de pouvoir être pris en charge. Pendant 10 à 15 ans, il est à la charge exclusive de ses parents, s'il en a, ou de sa fratrie ; parents souvent encore actifs, en fin de carrière, pouvant connaître eux-même de la fatigue ou des problèmes de santé, et devant parfois arrêter de travailler ou réduire leur temps de travail pour s'occuper de leur enfant adulte. Pour ces proches, les conséquence sur le quotidien et sur leurs perspectives d'avenir sont très lourdes, ainsi que l'angoisse du devenir de leur enfant ou frère en situation de handicap si ses proches aidants venaient à disparaître.
J'ai tenu à interpeller le gouvernement sur ce sujet en particulier, qui me tient à coeur, pour ces personnes en situation de handicap et leurs familles.