Nous utilisons toutes et tous internet et les réseaux sociaux. Certains d’entre nous en ont même fait une source de revenus. On les appelle les « influenceurs ». Cette activité qui n’était pas jusqu’alors reconnue comme étant une profession, n’était soumise à une aucune réglementation. Un vide juridique dont le législateur devait se saisir au plus vite, particulièrement dans notre monde de plus en plus connecté. C’est la raison pour laquelle, le 31 mai dernier, je me suis prononcée en faveur de la proposition de loi visant à encadrer l’influence commerciale des « influenceurs » et à lutter contre les dérives des réseaux sociaux. Cette proposition qui a recueilli l’unanimité des votes permettra, entre autres, d’interdire aux influenceurs de faire l’apologie de la chirurgie esthétique, du tabac ou encore de l’alcool. Ce nouveau cadre juridique est une première en Europe et permettra de sanctionner les influenceurs peu scrupuleux mais aussi de réguler l’activité de la profession dans son ensemble, afin que nous puissions naviguer sur les réseaux sociaux de manière plus sûre et plus sereine.
