Inaugurer une école, ou marquer le démarrage de sa construction, constitue toujours, pour la directrice d'école et l'institutrice que j'étais, un moment important, symbole d'avenir et fort en émotions.
Quand, en supplément, cette symbolique rejoint celle de l'arbre, qui comme l'enfant s'élève progressivement, fort de ses racines et des savoirs qu'on lui enseigne, la cérémonie prend un sens tout particulier.
Pour lancer les travaux du futur groupe scolaire du quartier du Bas-Marais, à Saint-Saulve, nous avons procédé à la plantation d'un arbre : un chêne des marais. Autour de ce chêne, l'école va sortir de terre et s'animer ; ce jeune arbre grandira en voyant jouer et apprendre 430 écoliers chaque année, soit les enfants des écoles actuelles du Centre et du Moulin Rouge, toutes deux vieillissantes.
Un nouveau cadre donc pour les enfants saint-saulviens, un cadre verdoyant, éco-responsable comme le sera le futur écoquartier du Bas-Marais, inclusif car en capacité d'accueillir des élèves atteints de troubles du spectre autistique, de par le design et le mobilier spécifiquement pensée dans toutes les salles de l'école, qui devrait accueillir ses premiers élèves en septembre 2025.
Un projet ambitieux, un projet d'avenir, un projet mené par le maire Yves Dusart et son équipe municipale avec le soutien de l'Etat, de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole et du Département du Nord.
J'ai pu participer avec plaisir à la plantation de cet arbre autour duquel tournera la future école, aux côtés de la municipalité de Saint-Saulve, des représentants de l'Education nationale, du président de Valenciennes Métropole et conseiller département Laurent Degallaix, et du Sous-Préfet Guillaume Quenet.
