50 000 arrêts cardiaques soudains chaque année, 5% de taux de survie.
Lorsqu'un témoin est en capacité de procurer un massage cardiaque en attendant les secours, ce taux monte à 50%.
On estime qu'entre 10 et 20% des Français ont la connaissance, la technique et le réflexe de réaliser un massage cardiaque face à une victime. C'est beaucoup trop peu, alors que des personnes pourraient être sauvées en formant mieux la population aux gestes de premiers secours. Car le citoyen est aujourd'hui le premier maillon de la chaîne des secours.
Dans le contexte que l'on connaît, entre risques accrus d'attentats, de catastrophes naturelles, d'agressions, d'explosion du nombre de Français ayant des facteurs de risques cardiaques, aller vers une vraie généralisation de la maîtrise des gestes de premiers secours par le plus grand nombre est une mesure fondamentale que je porte avec détermination.
C'est forte de ce constat nourri d'un travail réalisé notamment auprès de spécialistes en cardiologie, et sur la base des travaux réalisés par le président de la Fédération nationale des Sapeurs-Pompiers, Eric Faure, et le président de l'Association des médecins urgentistes, Patrick Pelloux, qui appelaient à tendre vers 80% d'une classe d'âge capable de réaliser un massage cardiaque, que j'ai déposé deux propositions de loi permettant d'initier le sujet de la lutte contre les accidents cardiaques mais se placent dans un travail plus global. D'autres initiatives législatives à venir qui exploreront d'autres aspects de la problématique d'une meilleure protection de la population.
